La vie dans une goutte d’eau

C’est bientôt les grandes marées !

Le mois de mars approche et apporte avec lui de grands coefficients. Une occasion en or pour pratiquer une activité coutumière fortement ancrée : la pêche à pied. Pour pêcher les coques, palourdes et autres coquillages, il ne faut pourtant pas oublier certaines petites règles à intégrer dans ces pratiques.

Une marée dévoilant le paysage de l’estran

Une semaine pour profiter

Du lundi 20 mars au vendredi 24, les coefficients oscillent entre 95 et 110 ! De quoi se laisser le choix, mais toutefois en prenant des précautions. En effet, d’importants coefficients découvrent l’estran, mais le recouvrent également, je ne vous apprends rien jusqu’ici. Pourtant, oublier de prendre garde face à la montée de la mer peut piéger les moins avertis et les priver de retour sur la terre ferme. Il faut donc prendre l’habitude de s’informer sur les horaires des marées et de surveiller l’état de la mer une fois rendu sur le site de pêche. Des carnets des horaires de marées sont distribués dans de nombreux lieux tels que les offices du tourisme, les mairies, les magasins dédiés à la mer et à l’Observatoire !

De bons gestes sur l’estran qui vous le rend bien

Personne ne peut plus l’ignorer, il y a une maille et un quota à respecter, et ce, pour coquillages et crustacés. Ce respect du stock est une norme et un premier pour la protection de l’estran. Ce geste, apprécié du milieu, peut s’accompagner de nombreux autres, comme celui du bon choix de l’outil utilisé. Certains ont des effets néfastes, comme les râteaux, les crocs ou les bêches. Cependant, même si certains sont nécessaires pour pêcher des vers enfouis profondément sous la vase et le sable, d’autres sont facilement remplaçables. Une cuillère contre un râteau de jardin, ça rend la pêche moins encombrante et moins néfaste pour le milieu. Et surtout, la cuillère est ludique, et nous amène à mieux connaître le milieu qui nous nourrit.  

Et si… ?

Et si on installait une nouvelle bonne action ? En Petite Mer de Gâvres et plus encore ? Simple, n’impactant pas notre panier et surtout très efficace au niveau collectif, cette pratique méconnue saurait faire ses preuves ! Une pêche réalisée, cinq coquillages de relâchés. Simple à soutenir, votre panier de coques ou de moules ne saurait en souffrir. Alors imaginez une grande marée à Gâvres, avec un soleil éclatant, rassemblant 300 pêcheurs à pied utilisant tous cette technique…

5 coquillages pour un pêcheur, 1500 pour 300 ! Une aubaine pour la biodiversité qui vous le rendrait… Mais plus tard !

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